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11 mai 2016

“Franchir la mer”, un livre sec et sans pathos sur l’épreuve des réfugiés

Télérama publie un extrait de Franchir la mer de Wolfgang Bauer.

« Wolfgang Bauer, grand reporter chez Die Zeit allemand, a tenté la traversée de la Méditerranée sur un bateau de fortune. Nous avons choisi de publier un extrait de son livre, qui vient de paraître. Selon l’IDMC (Internal displacement monitoring center), 40,8 millions de personnes sont déracinées à cause des conflits. C’est le chiffre le plus élevé jamais enregistré.

Pour l’Union européenne, pour les gouvernements et parfois même pour les témoins sidérés que nous sommes, le drame sans fin des réfugiés se réduit à la maudite litanie des photos tragiques et des chiffres désespérants (ceux des femmes, des hommes et des enfants perdus en mer ou agglutinés aux frontières). Pour les rares reporters qui ont accompagné ces réfugiés, en revanche, les émotions restent dantesques. Wolfgang Bauer, grand reporter chez Die Zeit, a tenté la traversée de la méditerranée sur un bateau de fortune. Une expérience qui défie la raison, et qu’il a racontée dans un livre sec, sans pathos et terriblement émouvant, Franchir la mer (éditions Lux). Embarquer sur un de ces rafiots, c’est grimper sur le Radeau de la Méduse, et son récit a d’ailleurs souvent la folle noirceur du tableau de Géricault. Nous avons choisi d’en publier un extrait, qui raconte la ruée vers le bateau, la fureur d’y arriver, les espoirs fous quand l’horizon se dégage et l’abattement… »

Photo : Aux abords du village de Skala (Lesbos, Turquie), le 16 novembre 2015. SERGEY PONOMAREV/REA

Télérama, 11 mai 2016.

Lisez l’extrait ici.

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